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Oppositions et grosses colères


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La première adolescence

De la même façon qu’un enfant a besoin de s’affirmer face à ses parents pour devenir adulte, un bébé a besoin de s’opposer à eux pour devenir un enfant.

À l’origine de la crise des 2 ans

S’il y a une chose que les parents de petits entre 2 et 3 ans ont à retenir, c’est bien que leur enfant ne s’oppose pas à eux pour les embêter. Il le fait parce que c’est là un besoin fondamental pour lui. Après avoir été en relation fusionnelle avec sa mère pendant deux ans et n’avoir fait qu’un avec elle, il a besoin de s’affirmer en tant qu’individu à part entière. Plus la fusion a été forte, plus il doit « tirer » fort pour se détacher d’elle. Il ne s’agit donc pas de caprices mais d’affirmation de soi, de sa volonté. Ce n’est pas vous qu’il teste, il teste sa puissance.

L’acquisition du « je » 

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si c’est à cette période qu’il commence à dire « je », à ne plus employer la troisième personne du singulier lorsqu’il parle de lui. Tout cela est éprouvant pour les parents, mais moins déstabilisant s’ils comprennent ce qui est en jeu. Les mamans souffrent de cette attitude « rebelle » qui les vise tout particulièrement, mais il est nécessaire qu’elles aident leur enfant à grandir. J’encourage donc celles qui viennent me consulter à ne plus dire «on» comme les parents le font souvent («Allez, on va manger, on va prendre le bain, on va faire dodo»), mais à préférer le « je » et le « tu» afin que l’enfant comprenne qu’on lui accorde son individualité.

Être souple et ferme à la fois

Ce passage du stade de bébé à celui d’enfant est anxiogène pour le tout-petit. Il lui est impératif de se libérer de sa mère, mais il a en même temps très peur de la perdre. C’est aussi cela qui entraîne ces crises mémorables, où il se roule par terre, où il crie et fait tout un tas de choses complètement insensées. Il est donc nécessaire de le laisser s’affirmer, sans pour autant devenir laxiste. Des parents fermes sont des parents bien présents, fiables et rassurants

Souplesse…

L’enfant a ses raisons de vouloir. On parle toujours de caprice, mais qu’est-ce qu’un caprice sinon une volonté récusée? Certains parents disent non à tout, se figent dans des attitudes rigides de peur que leur enfant prenne de mauvaises habitudes ou parce qu’ils pensent qu’il faut lui apprendre la frustration. Or la frustration fait partie intégrante de la vie, l’enfant y est confronté depuis sa naissance et il est donc complètement inutile de lui dire non par principe. Ce qui compte, c’est de lui faire comprendre qu’il y a des règles du jeu à respecter, qui ne sont pas négociables. Par ailleurs, accumuler les interdits sur des petites choses est contre-productif car vous finirez en général par céder, ce qui a pour effet de dévaloriser votre propre parole aux yeux de l’enfant. Un parent dont la parole n’a pas grande valeur finit forcément par avoir des problèmes d’autorité.

… et fermeté

Il est impératif en revanche de faire montre de sa «puissance » dans les cas importants. On a souvent l’impression qu’en testant les limites, les enfants cherchent un rapport de force dont ils sortiraient gagnants, mais je suis persuadé du contraire. Ils ont en effet besoin de sentir que leurs parents sont d’une solidité inébranlable – cela les rassure. Faites-leur donc comprendre que vous êtes une sorte de diplodocus si pesant que vous ne bougerez pas, quoi qu’il arrive.

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